Actualité de la pollution de l'eau

L’Agence nationale de sécurité sanitaire a publié mercredi deux rapports avec des recommandations sur les PFAS, prônant d’étendre le champ des contrôles de ces composés chimiques persistants dans l’environnement.

Des traces de PFAS, des substances chimiques controversées, ont été retrouvées dans près de 75 % des eaux de source ou minérales en bouteille analysées en Belgique, révèle une enquête du site Apache. L’eau « Roman » affiche la concentration la plus élevée en TFA, un type de PFAS difficilement éliminable.

L’association le Roso a déposé plainte après avoir découvert que les services publics avaient gardé secrète la contamination aux PFAS de l’eau potable à Esches et Bornel en août 2024. En parallèle, des analyses sanguines dévoilent des taux de contamination élevés.

Le plus petit des polluants éternels a été décelé dans des bouteilles de vins européens à des concentrations très élevées, d’après des analyses conduites par le réseau d’associations Pesticide Action Network. L’usage des pesticides fluorés est fortement soupçonné d’en être la cause.

La commission locale de l’eau (CLE) a voté l’interdiction d’utiliser des herbicides sur maïs dans des parcelles du bassin-versant de la Vilaine. Une première en France.

Les États membres de l'Union européenne ont définitivement adopté, le 12 mars, l'interdiction du flufénacet, un herbicide de la famille des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), très utilisé en grandes cultures et pointé du doigt pour son caractère perturbateur endocrinien et sa forte présence dans l'eau.

Initialement prévue le 6 décembre 2024, l’inauguration officielle de la nouvelle unité de production de Nort-sur-Erdre a été reportée. Atlantic’eau évoque l’émergence de nouveaux contaminants.

Alors que les alertes sur la qualité de l’eau potable se multiplient, un rapport rédigé par trois inspections générales dresse un nouvel état des lieux inquiétant des niveaux de contamination aux pesticides. Et pointe des failles importantes en matière de surveillance.

Un rapport interministériel paru jeudi 14 novembre conclut que les mesures engagées par la France contre les pesticides restent nettement insuffisantes.

1,950 millions d’euros, hors taxe. Voici ce que va coûter à la communauté d’agglomération Agglopolys, dans le Loir-et-Cher, la construction d’une unité de traitement des pesticides et des nitrates.