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Des contaminants empêchent l’inauguration de l’unité de production d’eau potable au nord de Nantes


| Ouest France | Pollution
La station d’eau potable du Plessis-Pas-Brunet à Nort alimente 40 000 foyers sur le territoire.

| Ouest France | Pollution

Initialement prévue le 6 décembre 2024, l’inauguration officielle de la nouvelle unité de production de Nort-sur-Erdre a été reportée. Atlantic’eau évoque l’émergence de nouveaux contaminants.

Elle a représenté un investissement de 6,5 M€ HT (dont 840 700 € apportés par France Relance) avec l’objectif affiché d’améliorer la qualité de l’eau. Mais la nouvelle unité de production d’eau potable du Plessis-Pas-Brunet, à Nort-sur-Erdre, ne sera pas inaugurée comme prévu le vendredi 6 décembre 2024. En cause :  Des informations rendues publiques dernièrement suggèrent l’existence de nouveaux éléments susceptibles d’affecter la qualité de l’eau potable, notamment certains contaminants émergents , précise Atlantic’eau, le service public départemental de l’eau potable.

La réhabilitation de cette unité de production avait été engagée par Atlantic’eau pour répondre aux problématiques environnementales et le traitement des pesticides et de leurs métabolites. Et plus particulièrement de l’ESA-métolachlore (métabolite d’un herbicide) et le chlorothalonil (métabolite d’un fongicide). Les travaux ont duré deux ans et l’unité a été mise en service en mai 2024.

« Pas de danger immédiat »

 Les performances de la nouvelle filière de traitement ont été contrôlées durant plusieurs mois par OTV, le constructeur et les services d’ Atlantic’eau , constate la collectivité. Les résultats obtenus dans l’eau produite aujourd’hui tiennent les objectifs qui ont motivé cette réhabilitation, avec un abattement en dessous de la valeur de 0,1 μg/l pour l’ESA-métolachlore mais aussi pour le chlorothalonil R471811, retrouvés dans les eaux brutes avant traitement .

Atlantic’eau assure que les paramètres des contaminants émergents, ne représentent pas de danger immédiat. Mais le syndicat a décidé de poursuivre son travail  pour évaluer la situation de façon certaine sur notre territoire, et ceci en toute indépendance. Dès les résultats connus, et validés scientifiquement, ils feront l’objet d’une communication en toute transparence, à l’instar de ce que nous avons pu faire pour le chlorothalonil (R471811) ou encore les polluants éternels (Pfas) .