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Après Banthelu et Sainte-Soline, voici les sites qui peuvent causer des troubles

Les préfets surveillent comme le lait sur le feu 42 sites considérés comme des foyers de contestations possibles.

| Le Journal du Dimanche | Vexin

Les préfets surveillent comme le lait sur le feu 42 sites considérés comme des foyers de contestations possibles.

Ce sont 42 sites considérés comme des foyers de contestation plus ou moins chauds, mais que les préfectures surveillent comme le lait sur le feu. Face à la montée des tensions autour de projets d’infrastructures (parcs éoliens, axes autoroutiers, futur méga-méthaniseur…), le gouvernement a dressé pour la première fois une carte des endroits où les manifestations pourraient dégénérer et les luttes, s’agréger. « Les contestations se renforcent et de manière violente », justifie‑t-on Place Beauvau.

Une opposition « radicale et violente »

Quatre projets ont été classés rouge en raison de l’opposition « radicale et violente » qu’ils suscitent : les méga-bassines dans le Marais poitevin ; l’écoquartier des maraîchers à Dijon, abandonné mais devenu une ZAD ; un centre industriel de stockage géologique de déchets radioactifs à Bure ; le contournement routier A69 entre Castres et Toulouse. Localement, le renseignement territorial scrute les mobilisations organisées par des mouvements anarchistes et écologistes, tels Les Soulèvements de la Terre – dont Gérald Darmanin a demandé la dissolution –, Extinction Rebellion ou encore Bassines non merci.

 

En vert: contestation institutionnelle non violente
En jaune: contestation susceptible de se radicaliser à cours terme
En rouge: contestation radicale et violente / occupation permanente d'un lieu