Nappes d’eau souterraine au 15 juin 2025

Situation des nappes au 15 juin 2025
Tendances d’évolution
80% des niveaux sont en baisse (75% fin mai). Les pluies ont été peu efficaces, les épisodes orageux favorisant le ruissellement au détriment d’une infiltration dans les sols, et les pluies infiltrées étant majoritairement reprises par la végétation.
Concernant la moitié nord du territoire, les niveaux restent en baisse au 15 juin, suite au déficit de précipitations persistant depuis février.
Au sud du territoire, les niveaux sont globalement en baisse. La vidange s’est généralisée entre mai et début juin aux dernières nappes. Quelques niveaux en hausse ou stables sont observés au droit de secteurs arrosés abritant des nappes réactives. Les nappes de la Garonne amont, des vallées des Alpes et du Rhône sont également alimentées par la fonte des neiges.
Situation des nappes
La situation de nombreuses nappes réactives se dégrade légèrement entre le bulletin au 1er juin et celui au 15 juin. Ces nappes sont impactées par les pluies efficaces déficitaires.
La situation des nappes reste contrastée :
- proche à sous les normales sur les nappes réactives du nord ;
- au-dessus des normales sur les nappes inertielles (Bassin parisien, couloir Rhône-Saône) ;
- au-dessus des normales sur les nappes réactives du sud et de Corse.
Les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières sont toujours inquiétants, de bas à très bas.
Les précipitations de ces derniers mois et notamment de mars ont permis une amélioration sensible des situations locales. Cependant les cumuls pluviométriques restent très insuffisants pour combler les déficits.
Prévisions
La vidange devrait se poursuivre fin juin et durant l’été, sauf si des cumuls pluviométriques importants sont enregistrés au droit de secteurs abritant des nappes réactives.
La situation actuelle très favorable sur les nappes inertielles du Bassin parisien et de l’Est Lyonnais laisse présager des niveaux au-dessus des normales durant l’été.
Les prévisions sont très pessimistes pour les nappes de la plaine du Roussillon.
Elles restent plus incertaines pour les autres nappes : plutôt pessimistes pour les nappes réactives du nord et du centre de la France et optimistes pour celles du sud (sauf Pyrénées-Orientales et Aude).