Accéder au contenu principal

Démocratie à sec !


| Greenpeace | Actualités

Greenpeace France dévoile dans un rapport accablant comment les lobbies agricoles manipulent la gestion de l’eau, avec la complicité de l’État, pour maintenir des pratiques d’irrigation intensive nuisibles à l’environnement. Les résultats de notre enquête menée sur deux bassins, Adour-Garonne et Loire-Bretagne, sont édifiants : entre l’affaiblissement des instances locales, le rejet des conclusions scientifiques et la surreprésentation des intérêts de l’agriculture industrielle, voici 5 preuves de cette gestion de l’eau à la solde des lobbies.

  1. Une irrigation intensive qui assèche les ressources

  2. Un déni scientifique systématique des enjeux écologiques

  3. Le report constant des échéances réglementaires

  4. Une surreprésentation des intérêts de l’agro-industrie dans les instances locales de gouvernance

  5. Des préfets complices des lobbies agricoles

En conclusion, notre rapport démontre à quel point la gestion de l’eau a été verrouillée par les intérêts d’une agriculture intensive dans des territoires connaissant des conflits d’usage majeurs, avec une forme d’assentiment des autorités publiques. Face aux défis climatiques et environnementaux, il devient urgent de renforcer la gouvernance de l’eau pour éviter la multiplication des conflits d’usage et préparer la nécessaire transition agro-écologique. Les lobbies agricoles ne doivent plus dicter la politique de l’eau, et le gouvernement doit enfin prendre les mesures nécessaires pour défendre l’intérêt général et préserver cette ressource précieuse.